mercredi 6 août 2008

ON DEMÉNAGE !

Plus de fraicheur , plus de gaité et d'actus !

jeudi 1 mai 2008

Gay Cliché

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lundi 14 avril 2008

La justice marocaine débordée par les affaires de « mariages gays »



Après l’affaire du « mariage gay » de Ksar El Kébir dans laquelle elle avait prononcé six peines d’emprisonnement, la justice marocaine a condamné mardi le quotidien Al Massae pour diffamation sur un substitut du procureur du Roi présenté comme un pervers sexuel.

Dans le même temps, on apprenait qu’une vingtaine de Marocains ont été arrêtés samedi pour atteinte aux mœurs. Entre lynchage médiatique d’homosexuels présumés et pression des milieux intégristes, les « affaires de mœurs » donnent du fil à retordre aux tribunaux marocains.


La presse marocaine est-elle trop prompte à dénoncer les « affaires de mœurs » ? C’est ce que semble indiquer le jugement du tribunal de première instance de Rabat, qui a condamné mardi le directeur du journal arabophone Al Massae, Rachid Ninni, à verser six millions de dirhams (545 000 euros) de dommages et intérêts à quatre plaignants qui avaient porté plainte pour diffamation. Ces plaignants, substituts du procureur de Ksar El Kébir (120 km au sud de Tanger), reprochaient au journal de Rachid Ninni d’avoir affirmé détenir la liste d’un « réseau de pervers sexuels à Ksar El Kébir comprenant le nom d’un substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance » de la ville.

Al Massae s’était déjà illustré dans le cadre de l’affaire du « mariage gay » de Ksar El Kébir, une fête privée qui avait défrayé la chronique en novembre 2007. Sur une vidéo de la soirée diffusée sur YouTube, on voyait des hommes s’amuser, danser, l’un d’eux déguisé en femme. Le lendemain, la rumeur d’un « mariage gay » était lancée, et relayée par certains médias dont le quotidien Al Massae.

« Une peine capitale »

En décembre, six personnes soupçonnées d’avoir commis des actes homosexuels lors de cette soirée avaient été condamnées – sans aucune preuve selon la défense – à des peines allant de quatre à dix mois de prison, en première instance. Pour rappel, le code pénal marocain punit d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 1000 dirhams d’amende (environ 88 euros) « quiconque commet un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe ».
Mardi, la justice marocaine, alors elle-même visée par les allégations du journal, s’est cette fois-ci clairement prononcée en défaveur du lynchage médiatique, en condamnant Rachid Ninni à une peine exemplaire. « Une peine capitale », a pour sa part estimé Younès Moujahid, le président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) : « Si on continue sur cette lancée, il faudra fermer tous les journaux car le montant de six millions de dirhams est irréel (…) Chaque personne qui se sent lésée a le droit de porter plainte, mais nous appelons les juges marocains à rendre des jugements sérieux et équitables. »
Ce jugement intervient alors qu’une vingtaine de Marocains ont été arrêtés samedi pour atteinte aux mœurs, près de Meknès, lors de la fête du Mouloud, qui célèbre l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Mardi, plusieurs journaux affirmaient que les personnes interpellées étaient des homosexuels. Aujourd’hui Le Maroc titrait : « Une vingtaine de personnes arrêtées pour homosexualité ». Selon le quotidien citant des « sources informées », les suspects auraient été arrêtés déguisés en femmes.


Instrumentalisation par les intégristes

Déjà en juillet 2007, des députés du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) avaient saisi le ministre de l’Intérieur sur des mariages supposés « homosexuels », à l’occasion de la célébration du moussem de Sidi Ali Ben Hamdouch (fondateur de la confrérie des Hmadcha), près de Meknès. Et lors des manifestations contre le « mariage gay » de Ksar El Kébir, l’hebdomadaire Le Reporter suspectait « un barbu » d’être à l’origine du mouvement de protestation. De fait, certains craignent une instrumentalisation des affaires de mœurs par les intégristes. « Plusieurs associations locales de Meknès, d’obédience islamiste notamment, montent à chaque nouvelle occasion au créneau pour dénoncer de présumés mariages homosexuels », écrivait mardi Aujourd’hui Le Maroc.
Le jugement des personnes arrêtées samedi près de Meknès devrait intervenir au cours de l’été. Prise en étau entre, d’une part des islamistes qui tentent de discréditer le régime en le rendant complice des « affaires de mœurs », et d’autre part certains journaux dont elle aimerait calmer les ardeurs, la justice marocaine est confrontée à un véritable exercice d’équilibriste.

Afrik.com

lundi 17 mars 2008

Tiga







mardi 4 mars 2008

Summer In PARIS : Anguun + DJ CAM .

mardi 19 février 2008

L'homosexualité est un fait arabe : Explications de *Malek Chebel

*Anthropologue et spécialiste de l'Islam, Malek Chebel a consacré plusieurs ouvrages au corps, à la sexualité et à l'homosexualité dans l'Islam. Il est, depuis des années, un des plus actifs partisans d'une interprétation du Coran qui tienne compte de l'évolution du monde.


Que dit l'Islam de l'homosexualité ?

L'Islam n'utilise pas le mot homosexuel mais parle de peuple impie, de Loth et de la dégénérescence. L'homosexualité est plutôt présentée par défaut. Dans le Coran, elle est considérée comme un mal dont il faut se prémunir.

Cela tient en quelques lignes terribles. Ce texte a manifestement pour objet la conservation de l'ordre. Il s'agit de préserver la forme familiale traditionnelle, de reconduire l'ordre ancien et de condamner toutes les autres activités transgressives, y compris les formes de matrimonialité non conventionnelles.

La charia (la loi) et le fiqh (ses principes d'application) condamnent-ils expressément l'homosexualité ?

L'homosexualité est un des interdits majeurs dès les VIIIème et IXème siècles. A Bagdad, au XIème siècle, la culture homosexuelle est très nette. Il existe alors un culte du mignon dans les élites.

Celles-ci peuvent facilement se protéger du clergé et des sanctions judiciaires. Aux Xème et XIIème siècles, on voit fleurir une culture pédérastique s'inspirant de celle de la Grèce antique et l'émergence d'une littérature sur le sujet. Des poèmes comparent les vertus des éphèbes et des courtisanes (1).

Après, on assiste, sur le plan général, à une dégradation de l'Islam, à une crispation des juristes théologiens vers un droit plus strict, plus réactionnaire.

Ce mouvement, qui se poursuit aujourd'hui, prétend revenir à une pureté originelle qui n'a jamais existé. Il conduit l'Islam à avoir une vision de lui-même intolérante envers les homosexuels (les autres de l'intérieur) comme envers les étrangers (les autres de l'extérieur).

Certains discours laissent entendre que l'homosexualité serait une importation de l'Occident et n'aurait rien à voir avec la culture arabe.

Depuis le début, l'homosexualité est un fait arabe. Certains veulent effectivement faire croire qu'il s'agit d'un mal venu d'ailleurs. Le mal, c'est toujours l'autre qui l'apporte. L'Occident s'est libéré de son complexe par rapport aux homosexuels. L'Occident s'affranchit de ses tabous. Le monde arabe subit l'impact des images venues d'ailleurs, l'impact des innovations faites ailleurs, l'influence économique étrangère. Il subit l'influence de l'Occident qui se conçoit aussi comme exportateur de morale. Il ne lui reste plus qu'un pré carré à défendre : celui de la morale.

Comment expliquer l'attitude de l'Egypte à l'égard des homosexuels ?

Il y a très nettement une défense du territoire de la part du clergé égyptien. Une régression dans ce pays qui indique la mainmise de la pensée fondamentaliste sur les pouvoirs. Je pense qu'il s'agit d'un coup de sang contre un phénomène qui est très ancien et de plus en plus visible.

La situation diffère dans les pays du Maghreb. En Tunisie, il n'y a pas eu de persécutions. Au Maroc, les homosexuels se sont affranchis du regard des autres même si on ricane toujours à leur propos. Même en Algérie, où l'on a toujours nié l'existence d'une homosexualité même latente, on voit des gens qui s'autorisent à être homosexuels sans avoir peur d'être lapidés.

La situation est très différente en Arabie Saoudite...

La localisation en Arabie Saoudite de Médine et de La Mecque, les deux lieux les plus sacrés de l'Islam, pousse le pays à s'assigner le rôle de premier défenseur de la morale la plus stricte. Il y a une vraie concurrence de la gestion de la morale entre l'Arabie Saoudite, l'Iran et, avant l'intervention américaine, l'Afghanistan des talibans.

Aujourd'hui, deux tendances s'affrontent : l'une ultra conservatrice avec une application du Coran à la lettre, l'autre qui préconise une interprétation moderne du texte.Comment voyez-vous l'avenir ?

Ces deux tendances existent. Il y en a d'ailleurs une que j'incarne depuis longtemps, celle d'une nouvelle interprétation des textes, mais qui est encore minoritaire.
Aujourd'hui, il existe une diversification de l'accès à l'information, une mondialisation des échanges, un appétit des jeunes à vouloir avoir accès à la jouissance immédiate qui fait qu'à long terme les positions intransigeantes auront du mal à tenir. On assiste, par ailleurs, à l'échec des islamistes en Algérie, à la chute de l'Afghanistan des Talibans. Au Soudan, montré en exemple il y a quelques années, l'étoile a pâli. Certains signes sont là mais il reste beaucoup de chemin à parcourir...


*Source


vendredi 15 février 2008

Mode Mascline les 8 tendances 2008-2009

Tradition oblige , voici les 8 tendances de la mode masculine après les défilés de prêt-à-porter automne hiver 2008-2009 :










1°Le mouton retourné chez Versace, Gucci, Dolce Gabana, Les Hommes, John Richmond.

2°Le nœud papillon chez Moschino, Dolce & Gabana, Les Hommes, Salvatore Ferragamo.

3°Le motif animalier (accessoires : chaussures, sacs..) chez Giorgio Armani, Alexander McQueen, Roberto Cavalli, D&G , Fendi, Missoni, Gianfranco Ferré, Salvatore Ferragamo, Burberry Prorsum.

4°Le noir- couleur d'élegance chez Versace, Emporio et Giorgio Armani, Gucci, Dolce & Gabanna, Calvin Klein Collection.

5°Les étoffes épaisses chez Dolce & Gabana, Versace, Les Hommes, Alexander McQueen.

6°Le mauve - couleur de la nuit chez Prada, Moschino, Les Hommes, Missoni, Salvatore Ferragamo.

7°Le chapeau chez Giorgio Armani, Alexander McQueen, Vivienne Westwood.

8°Les bottes au dessus du pantalon chez Prada, Dolce & Gabbana, Les Hommes...


Homosexuels Tunisiens : Témoignages

Slimane, 22 ans est, en revanche, bien dans sa peau. “ Je n’ai absolument aucun problème à vivre ma sexualité normalement en Tunisie et je n’ai jamais pensé à quitter le pays comme plusieurs autres”. Slimane partage sa vie avec un jeune homme habitant la même région que lui. Tant que son entourage n’est pas au courant, rien ne l’empêche de le faire, confie ce jeune garçon pour lequel “ il ne faut rien changer à la société tunisienne ”. A Hammamet, nous apprend-il, comme dans d’autres grandes villes, il y a des points de rencontre d’homosexuels, cafés, boites de nuits et hammams. Qu’une âme solitaire cherche de la compagnie, elle sait alors tout de suite où aller. Pourtant, dans la Capitale, tous avouent se sentir le plus à l’aise.

“ A Tunis, je peux draguer partout sans avoir peur d’être agressé ”, raconte ce jeune ; comme son ami, c’est à Tunis qu’il va pour respirer et fuir la surveillance des parents. Quand je suis dans ma ville, je fais tout pour m’habiller de manière à ne pas attirer l’attention. Dès que je suis à Tunis, mon look est différent et mes attitudes aussi. L’interdit, tous ont appris à jouer avec. L’entourage étant très rarement au courant, ils peuvent même inviter leur partenaire chez les parents sans que personne ne se doute de rien.

Un autre Slimane, 36 ans, s’en souvient : “ Mes parents ont connu tous mes partenaires. Bien sûr, ils ne se sont jamais douté de rien, pensant que j’invitais chez eux des collègues de bureau ”. Mieux encore, souligne Slimane, il est plus facile pour un couple homo que pour un couple hétéro de vivre pleinement sa sexualité puisque les hommes peuvent habiter ensemble, voyager ensemble, et même prendre la même chambre d’hôtel, la loi ne l’interdit pas. Alors qu’un couple hétéro non marié aura beaucoup plus de problème pour vivre son intimité. Dans la clandestinité, semble vouloir dire Slimane, tout est possible. “ Pour s’en sortir, il faut savoir se faire respecter. Ne pas provoquer. Quand je croise les jeunes du quartier en bande, j’entends des commentaires pas très fins sur moi. Je dis bonjour et je passe mon chemin en ayant l’air de n’avoir rien entendu. Ces mêmes jeunes, quand je les croise et qu’ils sont seuls, tout change, ils sont polis avec moi et très gentils. Certains me font même comprendre qu’ils aimeraient bien une petite aventure… ”

Salwa, 42 ans, artiste se confie :

“ Pour être honnête, j’avais décidé de me marier pour tenter d’effacer de ma mémoire une liaison homosexuelle que j’avais vécue à l’âge de 23 ans avec une femme de 40 ans j’avais d’abord connu les caresses d’une femme à l’âge de 12 ans, dans un hammam. Cette femme était la gardienne de ce lieu. Cette liaison m’avait beaucoup troublée. Toujours est-il qu’aujourd’hui, j’ai décidé, une suite à une rupture conjugale, de vivre mon homosexualité sans mensonge envers les autres et moi-même. Il est évident qu’il n’est pas facile de révéler cette situation à son mari, à ses enfants et à sa famille. Mais c’était indispensable pour éviter les bévues, les lapsus révélateurs et surtout les ragots de certaines personnes bien intentionnées qui ne manqueraient pas de raconter que je vis en compagnie d’une femme. Tout finit par se savoir ! Dans ces conditions, les mauvaises langues auront le bec cloué. C’est mon mari qui a eu la primeur de l’information. Les mots avaient de la peine à sortir pour exprimer tous mes tourments et en même temps la délivrance de pouvoir dire mes préférences amoureuses. Je sentais bien mon mari attentif, tendu et ému à la fois d’entendre sa femme, après dix ans de vie commune, lui faire des déclarations aussi graves. Comme moi, il avait presque les larmes au yeux. Mais constatant ma sincérité et la confiance que je mettais en lui, le climat s’est peu à peu détendu et les confidences ont trouvé leur place au cours de ce dialogue que je n’oublierai jamais”.



mercredi 13 février 2008

Samira Said & Cheb Mami : Un classique je sais !

mardi 12 février 2008

Le Kirkpinar : Pourquoi nos ancêtres Turcs ont oublié de nous amener ça ??!!!

C'est mieux que de la baklawa vous ne trouvez pas ? ;-)




Milieu du 14è siècle, les Ottomans qui résidaient en Anatolie avancent vers l'Ouest et conquièrent peu à peu un empire qui durera près de 700 ans. Durant leur avancée, les guerriers Ottomans se devaient de rester en bonne forme physique. Pour ce faire, ils pratiquaient divers types de sport. Avant une grande bataille, alors qu'une quarantaine de soldats s'entrainaient au combat, deux d'entre eux décidèrent de faire une compétition et de se battre jusqu'à ce que mort s'en suive. Tard dans la nuit, les deux combattants finirent par mourir. Leurs compagnons d'armes les enterrèrent sous un figuier.




Quelques temps plus tard, une fontaine d'eau de source coulait tout autour du figuier. Les autres guerriers nommèrent l'endroit du combat mortel Kirkpinar (qui signifie les 40 sources) et déclarèrent : "Ils étaient 40 et ils furent les premier à arriver ici".En référence aux 40 combattants et aux deux morts enterrés sous le figuier. Depuis, le Kirkpinar est resté dans les annales comme étant une combat de lutte violent. Il l'est cependant beaucoup moins aujourd'hui, les guerriers ne décédant plus.


Le Kirkpinar se déroule sur les lieux historiques de son fondement. C'est à dire non loin de la tombe des deux premiers combattants mentionnés plus haut. Après une longue prière sur leurs tombes, les lutteurs de Kirkpinar participent à une magnifique cérémonie.Environ 35 lutteurs participent pour devenir le premier lutteur.



Les "Pehlivan", torse nu et moulés dans un short long traditionnel en cuir épais, s'enduisent régulièrement d'huile d'olive au cours des combats. Le sens de l'équilibre est bien plus important que la force pour remporter l'épreuve. Celui qui déclare forfait et celui qui se retrouve au sol sans pouvoir bouger. A noter que les coups les plus tordus dans le combat vous confèrent des points pour la place de numéro un !!
Autrefois, le seigneur local prenait soin d'organiser lui-même la compétition annuelle en logeant les participants et les invités, nourrissant tout ce petit monde et assortissant le tout de cérémonies somptueuses. Aujourd'hui, faute de seigneurs, c'est la Municipalité de Kirkpinar qui organise le tournoi.



Précisions autour de la polémique entourant la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie



Il y a prés d’un an la polémique autour de l’approbation par l’aggrégateur de Tn-blog d’un blog gay tunisien dans la Tunisphére a permis de révéler au grand jour la profonde ignorance de certains de nos compatriotes vis-à-vis de nos revendications.

J’ai essayé d’éclaircir certains points mais j’aimerais ici prendre le temps d’étayer ma revendication et par extension, celle des homosexuels tunisiens.

L'article 230 du Code pénal de 1913 (largement modifié en 1964) prévoit jusqu'à 3 ans de prison pour sodomie entre adultes consentants.



Alors que la Tunisie vit sous un régime républicain qui garantit à ces concitoyens plusieurs libertés fondamentales tel que celle d’opinion ou de culte, il devrait en être de même pour nos choix sexuels. Nous sommes un pays arabo-musulman ; de fait mais il existe plusieurs pays musulmans qui ont dépénalisé l’homosexualité tel que la Jordanie, l’Irak ou la Turquie et qui prouvent que l’on peut être un pays arabe, musulman et intégrer les homosexuels arabes et musulman comme étant des citoyens à part entière.

La Tunisie est une république dont la religion d’état est l’islam certes mais dans la Tunisie moderne bâtie il ya plus de cinquante ans, les droits fondamentaux ont été non seulement reconnues mais instaurer et ce parfois en contradiction avec la Charia, la loi islamique.

Ainsi les Droits accordées aux femmes tunisiennes, l’avortement, la consommation de l’alcool entre autres sont totalement acceptés même si cela est totalement interdit par la Charia.
Il est de fait que l’approche de notre pays garantit la possibilité de pouvoir exercer ce droit : celui du libre-choix.

La religion est un choix personnel et ne devrait en aucun cas être imposé à quiconque .Il en va de même pour la dépénalisation de l’homosexualité, hors de toute polémique morale.
Nous sommes des citoyens comme tous les autres, nous ne revendiquons que le droit d’exister en tant que Citoyen de notre pays et non pas comme des criminels pervers sodomites.

L’hypocrisie entourant ce système mis en place depuis plus de cinquante démontre ses limites. Nous contribuons comme vous tous quotidiennement à la machine économique de notre pays, nous payons nos taxes comme tout le monde et c’est à date la seule reconnaissance citoyenne que nous méritons. Il est temps que cela change...

Deep House : Lawnchair Generals : DON'T GIVE UP

samedi 9 février 2008

La mode contre le VIH




Après Benetton dans les années 1990, H & M s'engage. La marque suédoise lance une grande campagne contre le sida, avec les associations Fashion Against AIDS et YouthAIDS. Dès ce mois-ci, une nouvelle collection aura pour but de développer la prise de conscience de la maladie auprès d'un public jeune. De nombreux artistes accompagnent l'opération : Rihanna, Chicks on Speed, Good Charlotte, Henrik Vibskov, Jade Jagger, Katharine Hamnett, My Chemical Romance, Rufus Wainwright, Scissor Sisters, The Cardigans, Tiga, Timbaland et Ziggy Marley. Un quart des bénéfices sera versé à des projets de prévention à travers le monde. Tee-shirts et sweat-shirts sont visibles sur le site de la marque : hm.com.

Site web

Info-Répression : Égypte

*

Deux Égyptiens qui seraient séropositifs sont actuellement enchaînés 23 heures par jour sur leur lit d'hôpital, une situation que condamne Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué daté du 5 février. Selon cette organisation américaine des droits de l'homme, ils ont été arrêtés en octobre 2007 après une altercation dans une rue du Caire. Lorsque l'un d'eux a confessé sa séropositivité, ils ont été conduits à la «police de la moralité», où une enquête a été ouverte pour homosexualité. Pour avoir refusé de signer une déclaration préparée par la police, ils ont fait l'objet de divers mauvais traitements et, plus tard, ont subi des examens anaux destinés à «prouver» qu'ils ont eu des relations avec des personnes de même sexe.


La police a par ailleurs arrêté deux autres hommes dont la photo ou le numéro a été trouvé sur les deux premiers suspects. «Ces arrestations choquantes et ces procès incarnent à la fois l'ignorance et l'injustice. […] Ces cas montrent que la police égyptienne agit sur la base de la dangereuse croyance que le sida n'est pas une maladie devant être traitée mais un crime devant être puni», a dénoncé Scott Long, directeur du programme des droits des personnes LGBT à HRW, soulignant les multiples atteintes aux droits humains dans ce dossier. Les quatre hommes attendent que le procureur les inculpe ou non pour homosexualité. Les relations gays et lesbiennes ne sont officiellement pas réprimées en Égypte, mais les homosexuels sont souvent poursuivis en vertu d'une loi contre la «débauche».

*TETU

LGBTT : Nouveau Template , Nouveau Départ

Résolument porté vers un espace de dialogue mais surtout de rassemblement pour la LGBTT, ce blog n'est que le prémices d'un mouvement qui se structure .

N'oublions jamais l'objectif essentiel de ce blog: promouvoir la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie.
Malgré les réticences de la majorité de nos compatriotes , nous exigeons que notre choix de vie ne soit plus pénalisé .

Combattre les tabous et les préjugés qui sont la source même des discriminations et agressions verbales ou physiques que notre communauté subie.

Parce que cela devrait être un Droit acquis, qui relève des libertés individuelles inscrites dans la Charte des Droits de l'homme ratifiée par la Tunisie.

Un jour nous serons tous kif-kif, Humains .

lundi 4 février 2008

Late Night Alumni - Seemingly Sleepy

lundi 28 janvier 2008

Avis aux étudiants Gay Tunisiens !

Chers Collègues,

L'université Nice-Sophia Antipolis propose, dans le cadre d'un projet européen Erasmus Mundus contracté avec le Maghreb, des bourses de mobilité pour un groupe-cible dit N°3 dont la définition, fournie par la commission européenne, est la suivante : "Personnes en situation vulnérable : réfugié, demandeur d'asile, ou personne ayant fait l'objet d'une discrimination injustifiée sur critère racial, ethnique, religieux, politique, de genre ou sexuel".

Ainsi, ce projet offre 4 mobilités d'études du Maroc en direction de l'Europe. Les universités d'accueil possibles sont celles de Nice, Toulouse III, Turin et Barcelone.

Ces 4 bourses sont réparties de la façon suivante :

- 1 bourse de niveau licence, durée 10 mois, 1000 euro mensuels
- 1 bourse de niveau master, durée 12 mois, 1000 euro mensuels
- 1 bourse de niveau doctorat, durée 18 mois, 1500 euro mensuels
- 1 bourse de niveau post-doc, durée 10 mois, 1800 euro mensuels

Les frais de transport et d'assurance sont aussi pris en charge par le projet.

L'université de Nice propose une candidature en ligne sur le site www.imageen.org. Toutes les mobilités doivent se réaliser avant le 15 mai 2008, et les candidatures doivent être recueillies au plus vite afin de paraître dans une liste qui doit être envoyée à la commission européenne fin février.

Pour plus de questions, vous pouvez contacter Julien GAERTNER : julien.gaertner@unice.fr,
Tel :+33(0)4 92 07 60 74.

Il souhaiterait aussi pouvoir être mis en relation avec vos collègues en Tunisie et en Algérie où les mêmes possibilités de financement s'appliquent.

* Source

Homo en Tunisie: Témoignage 1

l'Islam, à l’instar des autres religions, considère l’homosexualité comme étant un péché contre l’ordre établi par Dieu. La chariaâ, loi d’inspiration islamique appliquée dans certains pays arabes et africains, condamne très sérieusement l’homosexualité, puisque la récidive peut entraîner la peine de mort. C’est le cas dans certains pays du Golfe, où les homosexuels peuvent être soumis à la peine capitale ou perdre leurs droits civiques. En Afghanistan, plus de dix homosexuels auraient été exécutés pour leur sexualité par le régime des Taliban. En Iran, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans ont été pendus le 19 juillet 2005, sur la place publique dans la ville de Mashhad, au Nord-Est du pays, au motif d’actes homosexuels. Pour les plus conservateurs, l’homosexualité est l’un des pires vices que l’humanité ait connus et doit être strictement punie. Pour d’autres, elle est plutôt une “ maladie qui doit être soignée ”.

La Tunisie, située à mi-chemin entre application libérale et répressive des dispositions légales à l’égard des homosexuels, tolère plus ou moins l’acte homosexuel pour autant qu’il demeure secret. Dans les milieux ruraux, la révélation d’un tel comportement peut toutefois conduire à la honte, au rejet, voire à des drames humains lorsque la famille se sent déshonorée.

Témoignages :


Le nom choisi (pour la circonstance) par cet étudiant de 26 ans, est Samir,
il a bien voulu témoigner, mais sans se faire voir. Nous avons communiqué en
toute franchise par téléphone. Un timbre de voix qui ne laisserait aucune femme
indifférente. Une voix chaude et virile au bout du fil nous confiait :“ Il faut
être très fort pour s’assumer en tant qu’homosexuel dans notre pays.
Aujourd’hui, si on a 15 ans et qu’on se sente plutôt attiré par les hommes, on
est perdu. Il n’existe aucune référence, aucun modèle. Il n’y a pas de
visibilité gay. On se sent isolé et il est difficile de s’accepter comme tel.

Pour se rassurer, on se dit que c’est peut-être passager. ” Samir a eu sa
première expérience à 7 ans, avec un copain: “ Je n’avais pas le sentiment de
transgresser quoi que ce soit. Je le vivais comme une découverte du sexe, un jeu
entre gamins. Un jour ma tante nous a surpris. C’est elle qui m’avait dit, pour
la première fois ce que c’était, avant de m’informer que “c’était très mal et
qu’il ne fallait plus jamais le refaire”. Depuis, je continuais en secret mes
jeux sexuels avec les petites filles et les petits garçons de mon âge ”.


Plus tard, à l’âge de 16 ans, il vit sa première expérience hétérosexuelle
avec la femme de ménage qui s’occupait depuis longtemps de la maison. “ Tous les
garçons du quartier la trouvaient très belle et lui lançaient des cascades de
boniments et de compliments. Ils me disaient que j’avais de la chance d’avoir à
la maison une fille aussi belle et accessible. Un jour, nous étions seuls à la
maison et c’est vrai qu’elle était très belle, je l’ai regardée, je lui ai
caressé les cheveux… Elle était surprise, et me disait que j’étais son frère,
que ce n’était pas très bien ce que je faisais, mais elle se laissait faire. On
s’est retrouvé dans ma chambre, il faisait sombre et elle ne voulait pas allumer
la lumière.
Je continuais mes caresses et, elle ne me prenait pas au sérieux et
n’arrêtait pas de rire en me répétant :“Tu es mon frère, tu es mon frère…” .
Cela a été un échec total malgré mes efforts pour la séduire. Je ne comprenais
pas… Depuis je suis bloqué avec les femmes. J’ai eu d’autres aventures, mais
cela n’a jamais abouti. J’avais en plus un complexe ; j’étais extrêmement timide
et je ne me trouvais pas beau avec mes lunettes de vue. Je voulais au fond de
moi avoir une copine mais le blocage se manifestait à chaque fois.

J’ai eu la trouille d’en rester là. J’ai voulu en avoir le cœur net, en
sortant même avec des filles de joie. Seulement ce n’était que des préliminaires
en perdant un peu de ma timidité, mais le blocage persistait et, encore une
fois, c’était l’échec sexuel. Le paradoxe est que je plaisais aux hommes et ma
véritable expérience sexuelle a été avec un cousin. Depuis, je n’arrive à être
bien qu’avec des expériences homosexuelles. Cela n’empêche que mon plus grand
désir reste de séduire une femme et me marier plus tard. ”.

Voilà le dilemme de Samir. Paraître ce qu’il n’est pas, n’est pas une chose
aisée. Il n’est pas facile de tromper les autres sans se perdre un peu soi-même.
C’est parce qu’il ne supportait plus cette duperie permanente et qu’il a des
amis sur lesquels compter, que Samir va oser se confier, entamant ainsi un long
travail pédagogique sur lui-même et sur son homosexualité avec un psychologue.
Il croit de plus en plus qu’il n’est pas déviant, qu’il est comme tout le
monde, qu’il aspire à une vie de couple et à un avenir serein. Il trouvera sans
doute quelques oreilles attentives et suffisamment ouvertes pour ne pas le juger
et le rejeter

LGBT Tunisie : Rappel

Deux éléments à prendre en considération .

Au niveau de la loi :

L'article 230 du Code pénal de 1913 (largement modifié en 1964) prévoit jusqu'à 3 ans de prison pour sodomie entre adultes consentant.



Cette carte :





Mais les choses commencentà changer et il est peut-être possible de rêver à un geste dans quelques temps.

samedi 26 janvier 2008

Chanel: My Life Tshhhhhhhhhhhhhh

Oh Yess ! This is my life ..

vendredi 25 janvier 2008

Je me souviens.

jeudi 24 janvier 2008

This is so gay !!!!!!!!!!!!!!!!!! Samantha James

Je vous aime ;-) !!!

mardi 22 janvier 2008

ONe..

vendredi 18 janvier 2008

Hommage

Vous ne devinerez jamais qui se cache derriére cet étrange personnage ...

mercredi 16 janvier 2008

Telepopmusik : Jazz it Up !


Vous commencez à connaître mes goûts musicaux .. À ceux qui disent que c'est par paresse que je poste autant de clips je leur répondrai que c'est plutôt parce que j'aimerais partager avec vous aussi mes découvertes musicales …


Mais les commentaires ne suivent pas on dirait … Avouez quand -même que vous aimeriez màvoir comme DJ dans l'un de vos petits partys !


PS : Youtube est toujours inaccessible de la Tunisie et donc mes chers compatriotes n'ont plus ce Droit - à méditer …

lundi 14 janvier 2008

Summer Taste

vendredi 11 janvier 2008

Roses - Mary J Blige

jeudi 10 janvier 2008

Attendre et Espérer .

On se côtoie sur l’Avenue, on sort en boîte on va aux Jasmins, on se prend un café au Champs-Élysées ou dans un des salons de thé de Ennasr.

On drague dans les parcs, dans les boîte de Hammamet ou de Sousse, on chatte sur des sites, on se parle sur msn , on se rencontre dans des qaada privés entre amis..

On se côtoie sans se connaître, on se parle on échange nos numéros, on se croise dans la rue dans le bus dans le métro.On connait un tel ou un tel, on se raconte des potins , on nous des amitiés très fortes , parfois l’amour jaillit dans ce désert de nos sentiments refoulés

Et puis ?

Et puis plus rien parce que nous sommes invisibles, parce que nous n’existons pas.

Et puis ?

Et puis un jour viendra où on sortira mains dans la main de ses cafés on marchera on criera on dansera peut-être, on pleurera de joies ou de peine de douleurs sans doute sous les coups des matraques et de l’humiliation verbale.

Mais un jour viendra pas demain non…. Mais un jour où nous serons probablement trop vieux et que nous assiérons au bords des bars gays de Tunis, un sourire aux lèvres en admirant ce que nous avons tant voulu avoir durant notre jeunesse …

mardi 8 janvier 2008

Exclu: Feedbak Janet Jackson 01/08/08

vendredi 4 janvier 2008

This Love ...