mercredi 6 juin 2007

Prison .

La prison n'est pas le lieu que le gay imagine . Elle est aux antipodes de tous les fantasmes attachés à cette institution encore moins en Tunisie.La réalité des prisons tu.nisiennes ne collent pas à cette image idéalisée d'un romatisme sulfureux.

Ce désir d'humiliation et de soumission au coeur de l'imaginaire gay semble être totalement en contradiction avec les divers groupes gay qui défendent les valeurs de fierté et d'émancipation. Ce paradoxe entre l'imaginaire gay et la volonté de retrouver notre dignité humaine peut s'expliquer par un renversemnet d,autorité traditionnels. La vie des détenus dans une logique disciplinaire des prisons reprend l'univers de l'autortité mais à son extrême.en suivant la loi du plus fort.

Ainsi ce mythe du viol ou du mois d,abus d,autorité concourt à l'édification de l'identité gay qui joue entre domination et soumission. Le dominant fini par s'approprier la sexualité du soumis.

Au delà du cliché de la virilité , le gay reste attaché à la masculinité comme facteur determinant de son identité. Elle commence souvent par l'injure héterosexuelle par excellence et qui est sans dute le facteur déterminant de l'identité homosexuelle. : le terme ' miboun' équivalent du Pédé .

dans cette obsession de se défendre d'être 'miboun' pour tout homme en devenir , l'enjeu de la virilité apparaît comme un élément discriminant de l'identité masculine.

On peut donc mieux comprendre que dans un cadre tel que les péntencier que la sexualité devient obsessionnelle mais omnipotente dans des actes qui relévent plus de la rage que du plaisir sexuel. Derriere le rapport on entrevoit en filament la mécanique du pouvoir dans ce milieu ou régne la loi du plus fort. L'univers des prisons est bi-polaire : les sous-hommes et les sur-hommes.

le viol fint donc par être une pratique commune qui renvoie à l'image hierarchiséee de l'homme et de la femme comme une alternative à l'absence de sexualité hétérosxuelle.

Les homosexuels qui pourraient répondre librement à ce besoin sexuel sont complétement marginalisés dans ce systéme. Le sexe pour eux N,est pas pour eux une menace mais un objet de plaisir, il échappe donc à la logique de domination et devient une menace pour les sur-hommes qui voient leur pouvoir de dominants leuréchapper dans la mesure où le sexe imposé à autrui par autorité ou par force est leur seul moyen de soumission.

Si la question des viols est à l'origine d'une prise de conscience par la société que l'homosexualité soumise dans les prisons est un fléau alors peut-être il ya aurait une place pour que nos Droits en tant qu'Humains retrouve sa place dans la société Tunisienne.

Parce que pour nous la prison ce sont les de notre société encore ancrée dans une réalité qui n'existe plus.

4 commentaires :

  1. Skydancer a dit…

    Tu as soulevé un point important au court de ton article.
    c'est l'emploi du terme "miboun" pour désigner un homosexuel.

    Le problème est que je ne vois pas aucun autre mot tunisien moins offensant pour désigner un gay.

  2. sami a dit…

    je viens de me réveiller , c'est le premier article que je lis...sincérement j'ai pas compris grand chose, mais la seule chose qui me passe à l'esprit, c'est protégez vous!! Et en prison je pense pas que ce soit le cas.

  3. sami a dit…

    p.s: protégéz vous cad capotes, condoms, etc....

  4. Tunisie Gay a dit…

    En tunsiien tu as rasion skydancer il n'y en a pas pkoi y'en aurait-il vu que nous sommes une tare des sous-homems on ne merite que d'avoir des termes offenssant.

    d'ou le travail par exmeple de helem qui a cree un nouveau terme